Le retrait du PAC / Chambre implantable

Quelques semaines après la fin des traitements, me revoici 🙂
J’ai repris une vie « normale » ou plutôt je dirai « classique (la normalité est un concept qui m’échappe un peu 🙂 ). Un nouveau boulot, un retour du « métro boulot dodo »… Et le retrait du PAC !

J’en ai parlé assez tôt à mon oncologue. Je finissais mes cycles d’avastin fin juin mais dès février je lui ai demandé comment cela se passait à l’HEGP. Oui car chaque hôpital, médecin, ont leurs protocoles. Certains préfèrent les laisser, d’autres les font retirer rapidement… A l’HEGP, ils proposent le retrait aux patients quand ils le souhaitent post-traitement. D’après mon oncologue, même en cas de récidive, ils préfèrent en utiliser un « neuf » (merci les cicatrices). Du coup, j’ai demandé à le faire retirer juste après mes traitements. Planning d’hôpitaux oblige, j’ai eu mon rdv début septembre (fin de traitement en juin).

Le protocole pré-retrait est le même que pré-pose du PAC.
ATTENTION: je vais vous donner ici le protocole de l’HEGP qui peut différer des autres hôpitaux. Pour en avoir discuté avec d’autres malades soignés dans d’autres centres, nous avons eu des protocoles très différents.

Donc pour mon protocole:
– Une prise de sang pour doser la créatinine,
– Douche à la bétadine la veille du retrait
– Dormir dans des draps propres et vêtements propres
– Douche à la bétadine le matin de l’opération
– Etre à jeun au moins 6h avant le rdv à l’hôpital

Arrivée à l’hôpital, je me suis retrouvée au même endroit que lors de la pose. L’aide soignante un peu maladroite « c’est parce qu’il s’est infecté? »… Euh non j’ai juste fini les traitements ! (oui ça arrive des gens qui s’en sortent!)… Passons…
En toute honnêteté, je n’ai pas beaucoup aimé l’attente dans cet endroit où je me disais que la première fois, je ne savais pas ce qu’il m’attendait pour la suite des traitements… Et Heureusement ! 🙂
J’en ai profité pour écouter de la musique, faire du shopping sur vinted… Puis c’était mon tour.

Grosse différences par rapport à la pose où tout était très calés avec infirmières, interne, médecin… Je me suis retrouvée dans une salle d’opération, sur mon brancard (ils ne m’ont même pas mis sur la table d’opération) et avec mon téléphone portable dans la main gauche !! Oui oui, j’ai pourtant demandé à l’aide soignant si je devais le ranger mais non 🙂 Bon pendant l’opération, je ne l’ai pas utilisé mais quand même ! 🙂 Le médecin envoyait des pics sympathiques à l’infirmière qui rentrait de vacances et la dose d’anesthésie était vraiment vraiment au top ! C’était une formalité ! Une fois ressorti, j’ai tenté de négocier de pouvoir prendre une douche le lendemain si je faisais changer le pansement juste derrière… Peine perdue.

Le protocole est là aussi très stricte par rapport à d’autres hôpitaux:
– Changement du pansement 48h (pas avant) après le retrait par une infirmière diplômée d’état (IDE)
– Changement du pansement tous les deux jours
– Retrait des fils 10 jours après le retrait (et plus de pansement ensuite).

Il faut s’organiser surtout quand on travaille ! J’avais gardé de bons contacts avec les infirmières qui s’étaient déjà occupées de moi pour la pose et post-opératoire. Elles passaient le matin ce qui me permettait de prendre ma douche juste avant et donc d’avoir un pansement mouillé le moins longtemps possible.

Pour le post-retrait, je dois dire que c’était presque « trop facile » par rapport à la pose. L’anesthésie était très suffisante, tellement que j’en ai profité pour aller faire du shopping avec ma mère l’après midi ! Je faisais un peu ma maligne! Le soir, j’ai quand même du prendre un dafalgan codeine (comme le jour d’après) mais c’était supportable. Je suis allée travailler le lendemain en évitant de trop bouger le bras mais ça restait très gérable. J’ai eu un léger hématome mais pratiquement disparu quand on m’a retiré les fils (et donc le pansement).

J’appréhendais beaucoup au niveau de la douleur. La pose ne s’était pas forcément hyper bien passée (merci l’interne qui gère pas bien l’anesthésie et mon stress forcément).
Je voulais faire ce témoignage car comme beaucoup, j’ai vu pas mal de témoignages sur instagram ou sur des blogs pour le retrait fut compliqué et douloureux. Un témoignage pour dire que ce n’est pas toujours le cas même si c’est possible.

Et la suite ?

Maintenant à 5 ans de remission, j’ai changé beaucoup de chose. Le cancer m’a fait beaucoup changé notamment sur mes priorités professionnelles.

Après 13 ans dans l’univers du business digital, j’accompagne désormais les personnes en coaching mais surtout en hypnose pour les aider à effectuer le passage du « post-cancer » sereinement.
On se pose beaucoup de questions après une telle épreuve et j’aurai aimé à ce moment-là être bien accompagnée. C’est pour cela que j’ai créé Limonade.

Si cela vous intéresse, n’hésitez pas à me contacter via mon nouveau site internet.

Pour plus d’info sur ma nouvelle activité – le site : Limonade Coaching & Hypnose
Mon instagram sur le sujet: Limonade_coaching

Pour plus d’info également sur ma vie d’aujourd’hui et sur comment j’en suis arrivée à créer Limonade, tout est dans mon dernier article dans journal de remission.

 

2 commentaires sur “Le retrait du PAC / Chambre implantable”

    1. Moi je viens de retirer mon PAC j’avais peur car on me l’avait posé en anesthésie générale et pour le retrait en local super bien passé rien senti pas de douleur le docteur et l’infirmière au top

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